Notre empreinte
Le changement climatique est l’une des cinq causes majeures de l’érosion de la biodiversité. Près de 20 % des habitats et 12 % des espèces d’intérêt en Europe sont menacés par le changement climatique1. Conformément à sa mission de préservation de la biodiversité, Ecotone s’est fixé des objectifs et une feuille de route ambitieuse pour réduire son impact tout au long de sa chaîne de valeur.
Depuis 2017, nous mesurons annuellement nos émissions de gaz à effet de serre de toutes nos activités
sur
- Scope 1 = Émissions directes : majoritairement dues à nos propres consommations (bâtiments et usines)
- Scope 2 = Émissions indirectes dues à l’achat d’électricité utilisée pour réaliser nos activités
- Scope 3 = Toutes les émissions indirectes (impact lié à la culture des matières premières, transport de marchandises amont et aval, emballages…)
Comme souvent dans le secteur de l’agroalimentaire, la majeure partie de nos émissions de gaz à effet de serre se situe dans le scope 3 et est principalement due à l’impact de la production de matières premières.
Notre scope 2 est très fortement réduit grâce à 92% d’électricité renouvelable utilisée pour nos activités.

Depuis 2019, Ecotone s’inscrit dans une trajectoire de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre selon l’Accord de Paris, dont l’objectif est de maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 1,5°C d’ici 2100.
En 2022, Ecotone a fait évoluer sa méthode de comptabilisation du carbone pour être à la pointe de la mesure de son empreinte et refléter son activité de manière exhaustive. Par exemple, l’agriculture biologique émet en moyenne moins de carbone grâce à ses pratiques, il faut donc bien le prendre en compte dans les différents calculs ! #GoBio
En avril 2024, suite à ces travaux de précision, Ecotone signe officiellement sa lettre d’engagement auprès du SBTi qui la conduira à soumettre ses nouveaux objectifs (y compris le nouveau protocole FLAG2) pour validation dans les 24 prochains mois.
[1] Source : Ministère de la transition écologique
[2] FLAG : trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour le secteur de la forêt, de la terre et de l’agriculture.
Voir nos résultats dans le tableau ci-dessous.
Notre plan d’action

Scope 1 & 2 :
- Améliorer toujours plus l’efficacité énergétique des sites de production ) qui mettent déjà en place depuis des années des mesures efficaces (isolation, récupération de chaleur, monitoring de l’énergie…)
- Augmenter la part d’énergie renouvelable pour atteindre 100% en 2030.

Scope 3 :
- Améliorer encore et travailler conjointement avec les différentes parties prenantes sur des pratiques agricoles prenant en compte la réduction des émissions
- Progresser toujours plus loin et travailler sur le transport de marchandises et les emballages, en engageant les partenaires de notre chaîne de valeur dans une stratégie bas carbone.
Les chiffres en détail
Nos résultats et objectifs :
En 2024, sur les Scope 1,2,3 :
| Catégories des émissions de GES Scope 1, 2 et 3 (tonnes métriques CO₂e) | Exercice 2022 (année de référence) | Exercice 2023 | Exercice 2024 (année la plus récente) | % Évolution 2024 vs. 2022 | Objectifs d’émissions à l’horizon 2030 | Principales réalisations |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Émissions de GES Scope 1+2 | 11 161 | 9 891 | 10 461 | -6% | Scopes 1&2 : Soumission en cours SBTi Scope 2 : 100% électricité renouvelable |
92 % d’électricité renouvelable |
| Émissions de GES Scope 3 (FLAG, transport, emballage, tiers) |
218 691 | 225 948 | 226 294 | +3% | Soumission en cours SBTi |
Mesure de nos propres facteurs d’émission pour 7 matières premières : avoine, amande, cacao, café, thé, cacahuète et riz Optimisation des emballages et du transport Intégration des exigences de réduction des émissions de GES dans le contrat de partenariat avec nos fournisseurs |
| Total des émissions de GES | 229 852 | 235 838 | 236 755 | +3% |
Ce qui a changé en 2023
Nous défendons la biodiversité, mais nous n’oublions pas les gaz à effet de serre pour autant : ils sont un des facteurs majeurs d’érosion de notre biodiversité chérie ! Cela fait donc 10 ans que nous mesurons chaque année nos émissions. Voici en détail comment nous le faisons :
D’abord, par souci de transparence et d’amélioration continue, nous mesurons et communiquons nos chiffres sur les 3 scopes. En effet, beaucoup d’entreprises ne communiquent pas encore sur le Scope 3, or c’est généralement celui qui est le plus pourvoyeurs d’émissions de gaz à effet de serre…
Toujours dans cette optique d’amélioration constante, et parce que plus la mesure est précise, plus les solutions sont identifiables, nous avons décidé de procéder à des changements significatifs pour améliorer la mesure de notre impact carbone en 2022.
- Nous continuons d’actualiser nos facteurs d’émissions (un facteur d’émission c’est “transformer une donnée d’activité physique en une quantité d’émissions de gaz à effet de serre” – définition de l’Ademe), et particulièrement ceux de nos matières premières, en réalisant régulièrement des Analyses de Cycle de Vie (ACV).
- Nous avons pris en compte l’impact de la fabrication de nos produits chez nos fournisseurs.
- Nous avons affiné notre méthodologie de calcul de l’impact de nos matières premières qui représente 80% de nos émissions (ordre grandeur classique du secteur agroalimentaire).
- Enfin, nous avons mené une étude de vulnérabilité des activités d’Ecotone face au changement climatique, ceci afin de mieux anticiper l’impact des futurs possibles d’ici 2050, d’après les différents scénarii du GIEC3.
[3] GIEC = Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat





